tag:blogger.com,1999:blog-1850355510194544352.post6332140971177712106..comments2023-12-19T12:22:03.777+01:00Comments on Bio-éthique: Acquittement du Dr Bonnemaison: décryptagesSamiahttp://www.blogger.com/profile/16461572850904838053noreply@blogger.comBlogger4125tag:blogger.com,1999:blog-1850355510194544352.post-53954361820610263272014-09-11T09:57:43.225+02:002014-09-11T09:57:43.225+02:00Merci de votre commentaire, que mes vacances m'...Merci de votre commentaire, que mes vacances m'ont empêché de 'libérer' plus tôt. Les études qui ont questionné les médecins ayant signé les constats et certificats de décès après des décisions de retrait de mesures de maintien en vies, d'administration de traitements palliatifs avec le risque (sans l'intention) de raccourcir la vie, et d'administration de substances avec l'intention de raccourcir la vie, montrent que les confusions entre ces différents cas de figure existent même chez des professionnels expérimentés. Votre lecture du cas est plausible, mais celle de la Cour l'est donc aussi. Comme vous dites: un cas d'école.Samiahttps://www.blogger.com/profile/16461572850904838053noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1850355510194544352.post-82158658734382182652014-08-21T11:17:42.725+02:002014-08-21T11:17:42.725+02:00Merci pour cet article et discussion toujours d...Merci pour cet article et discussion toujours d'excellentes qualités( Clarté, raison, pondération...)<br />cependant je relève votre phrase suivante<br />" La Cour l'a relevé, mais n'a pas retenu pour autant d'intention de tuer. Il est effectivement crédible qu'il ait agit de bonne foi, mais dans une certaine confusion des médicaments à employé"<br />elle n'est pas du tout conforme à la réalité des compétences du Dr B et de la réalité pharmacologique car Dr B est un spécialiste et comme nous tous savons que de le curare provoquera de façon certaine et à tout coup un arrêt respiratoire qui entraine la mort par anoxie.<br />soit Dr B est ignorant et on est en présence d'une faute professionnelle de caractère pénale;<br />soit il voulait accélérer et agir à coup sur pour obtenir un décès rapide et certain... ce qui en ces circonstances était conforme à l'action entreprises;<br />l'usage de curare ferme tout possibilité d'envisager que l'on soit ici dans le cadre de soins palliatifs .... le rapidité recherchée du trépas est-elle compassionnelle ou nécessaire à la réalisation occulte d'un acte éthiquement" border line", au sein d'un service d'urgence dont un certain nombre de collaborateurs ne partageaient pas cette attitude ? : ce qui témoigne de l'absence de consensus.<br />le cas du Dr B ... est un cas d'école, pour analyser les façons avec laquelle de telles pratiques ne devront pas être mise en œuvre, si la loi devait les autoriser.<br />Un médecin spécialiste de la réanimationAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1850355510194544352.post-38920457394204230982014-06-30T23:03:38.174+02:002014-06-30T23:03:38.174+02:00Quelques informations supplémentaires importantes ...Quelques informations supplémentaires importantes se trouvent ici.<br /><br />http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/2014/06/25/la-cour-dassises-estime-que-nicolas-bonnemaison-a-agi-de-bonne-foi/<br /><br />Il semble que le jugement ait effectivement retenu l'option des soins palliatifs dont on assume les risques. Ce que l'on appelle parfois encore l'euthanasie active indirecte.<br /><br />C'est parfaitement légal, en effet, en France comme en Suisse. Il reste cependant plusieurs points troublants. Sur la base des informations disponibles, toujours, l'usage des traitements employés est étrange. Le Dr Bonnemaison se serait servi dans un cas d'un curare, un médicament qui paralyse les muscles et qui n'est pas indiqué lors de sédations palliatives. La Cour l'a relevé, mais n'a pas retenu pour autant d'intention de tuer. Il est effectivement crédible qu'il ait agit de bonne foi, mais dans une certaine confusion des médicaments à employer. Il aurait été bon qu'un médecin dans sa situation aie un meilleur accès à une formation suffisante et des consultants en soins palliatifs.<br /><br />Ensuite, on a aussi relevé qu'il avait agi seul, sans en parler ni aux familles ni à ses collègues. Et cela, je le trouve encore plus troublant. Il y a en effet une très bonne raison, lorsque l'on est un médecin en France, de ne pas parler d'une telle décision. Si l'on craind qu'administrer des médicaments pour soulager la souffrance d'un patient en prenant le risque qu'il meurt soit illégal, si on craind que les soins palliatifs en assumant un risque soient illégaux, alors on peut effectivement vouloir se taire. Pour se protéger, mais aussi pour protéger autrui contre le soupçon de la complicité.<br /><br />Vu de Suisse, ce cas laisse un grand inconfort. Le Dr Bonnemaison a été acquitté, car un tribunal a estimé qu'il n'y avait pas eu intention de tuer. Il a donc été reconnu que son acte relevait de ce que l'on appelle l'euthanasie active indirecte, ou les soins palliatifs en assumant un certain risque au nom du soulagement de la souffrance. Ce qu'il fait est légal. Pourtant, il l'a fait d'une manière qui pourrait relever d'un manque de compétence, qui serait symptômatique d'un manque d'accent sur les soins palliatifs. Il l'a également fait dans un isolement qui pourrait traduire une angoisse erronée d'être dans l'illégalité. Il n'a pas inclu dans la décision des personnes qui auraient dû l'être, encore une fois peut-être par angoisse erronée.<br /><br />Que de souffrance, finalement, par manque de clarté... Samiahttps://www.blogger.com/profile/16461572850904838053noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1850355510194544352.post-82202026594615427802014-06-27T11:43:54.045+02:002014-06-27T11:43:54.045+02:00Quel beau post, Samia, vous dites les choses si cl...Quel beau post, Samia, vous dites les choses si clairement, si calmement que je comprends les enjeux bien mieux après vous avoir lue...MERCIDaphne Bernernoreply@blogger.com