Ce sujet est semé de malentendus. Prescrire l'héroïne, est-ce thérapeutique? Défaitiste? Complice d'un crime? L'addiction est-elle un choix? Une maladie? Lorsque la substance est illégale, un délit? Il est tellement évident que la question n’est pas si simple. Car si la première prise est un choix, l’addiction est….la limitation du choix. Sans l’être totalement puisque certains s’en sortent. Quoi qu’il en soit, punir une personne dont la responsabilité est limitée par le refus de soigner son problème de santé est disproportionné. Mais entre les deux la responsabilité navigue en eaux troubles et nous nous encoublons dans nos raisonnements. Ce qui n’est absolument pas trouble, par contre, c’est l’échec des traitements par la seule abstinence, si ils sont la seule option.
Ce colloque sera donné par l'auteure d'une remarquable thèse de médecine intitulée 'Les enjeux éthiques des programmes de prescription médicalisée d'héroïne'. Elle a d'ailleurs reçu le prix Tissot pour la meilleure thèse de médecine générale de la Faculté de médecine de Genève. Pas rien, ça. Ça aura lieu le lundi 12 octobre 2009, de 12h30 à 13h45. C'est aux Hôpitaux Universitaires de Genève, c'est-à-dire ici Montez au 6e étage, c'est la salle 6-758 (6ème étage Bât. Principal – Médecine Interne - Bibliothèque).
L'oratrice sera:
Marie Pont
Elle donnera une conférence intitulée:
"Prescription d'héroïne: quels enjeux éthiques?"
Voici le résumé qu'elle a donné:Bien que légalement autorisés depuis plusieurs années, les programmes suisses de prescription médicale d'héroïne ont soulevé et soulèvent encore de nombreux débats. Certains des enjeux éthiques liés à cette thèse en médecine sont présentés ici.
Cette conférence est ouverte à toute personne intéressée. Vous en êtes? Alors à tout bientôt!
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