De temps en temps on tombe sur un passage dans un article qui semble fait pour nous, alors qu'en fait ce n'est pas le cas. Ça m'est arrivé il y a quelques temps avec une publication sur le système de santé américain. L'auteur, Peter J. Neumann, y parle des discussions de coûts de la santé. L'article complet est disponible en accès libre ici. Mais je vous traduis un passage:
"Le débat reflète une difficulté plus profonde aux Etats-Unis autour de comment gérer - et discuter - les coûts des soins de santé. Les leaders politiques américains se donnent en général du mal pour assurer les citoyens que les réformes proposées dans la santé ne vont pas réduire leurs prestations ni limiter leurs choix. Les coûts des soins de santé sont un problème important, admettent-ils, mais la manière de sortir du dilemme est de fournir des soins plus efficients, plus efficaces, plus sûrs, et de limiter le gaspillage.
Il y a une solide logique dans ces arguments, même au delà de leur avantage politique évident. La recherche montre de la non adhérence aux guidelines cliniques, les variations dans les pratiques de soins, les erreurs évitables, et des hospitalisations non nécessaires. Il y a de très bonnes raisons d'être plus intelligents dans la manière dont nous fournissons et payons les soins de santé.
Le problème est que personne dans une position de responsabilité ne semble prêt à admettre que contrôler l'augmentation des coûts va aussi signifier des choix difficiles. Comme société, nous ne pouvons pas fournir un accès illimité et des choix illimités aux patients. Une meilleure qualité, même si elle est vitale, ne va pas changer cette réalité."
Ce débat, on l'a de temps en temps en Suisse aussi, bien sûr. Et encore plus souvent, on évite de l'avoir.
Coûts de la santé: de quoi parle-t-on?
Libellés :
bioethique,
egalite,
ethique,
international,
justice,
medecine,
sante,
Suisse
Inscription à :
Articles (Atom)