Je voyage, je voyage, et j'en oublie de bloguer. Me voici de retour. Entre temps, on m'a demandé un billet pour le Bulletin des Médecins Suisses sur la médicalisation. Alors je vous met un extrait et le lien, comme d'habitude derrière le texte:
"Les facteurs qui poussent vers la médicalisation sont nombreux. On répond à la souffrance humaine, avec les moyens à notre disposition. Même lorsqu’ils ne sont pas adaptés, il reste difficile de ne rien faire. Les intérêts de presque tous convergent vers ‘plus de médecine’. Prescrire davantage, intervenir davantage, c’est souvent gagner davantage d’argent, pour les fabricants vendre plus de médicaments, pour les patients obtenir une réponse humaine à leur souffrance. Nos sociétés ont appris à attendre beaucoup de la médecine. Nous avons en fait même déjà résolu, ou du moins amélioré, de vrais problèmes sociaux. Les épidémies sont devenues rares et sont moins létales. Il est devenu extraordinairement rare de perdre sa mère lors d’un accouchement. On a confiance en la médecine, et on lui en demande davantage. Parfois trop, mais en tout cas les mécanismes de la médicalisation sont durables et rencontrent peu de résistance."
La médecine comme outil, en théorie c'est sans doute une évidence. En pratique: là est toute la question. Un sujet, peut-être, difficile à commenter. Mais dites-nous ce que vous en pensez....
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