Pour vous faire patienter...



Les obstacles au bloguage ne viennent jamais seuls. C'est un proverbe qui attend juste d'être inventé, je sens. Alors comme vous êtes assez sympas pour continuer de passer par ici même quand je suis prise ailleurs par l'existence, le moins que je puisse faire est de vous donner quelque chose en attendant. La vidéo qui ouvre ce message est intitulée '10 choses que vous ne saviez pas sur l'orgasme'. Cliquez sur l'image, ou alors allez la voir ici. Je dois avouer que j'attendais depuis un certain temps d'avoir une bonne raison de vous la montrer. Voilà qui est trouvé! Il y est question, faut-il le préciser, de vraie science. Mais de celle qui est, disons, plus rarement évoquée aux cours de biologie du secondaire.

Le lien avec la bioéthique? Plein! Mais c'est vraiment pas le plus intéressant. Regardez, vous verrez.

Combien ça coûte, quelqu'un?

Partout, l'esclavage est illégal.

Mais une des informations qui circule trop peu est que, partout, l'esclavage existe quand même.

Non, ooops, pas tout à fait, soyons exacte: si vous vivez en Islande ou au Groenland, il semble qu'il n'y ait pas d'esclaves dans votre pays.

Mais partout ailleurs, oui.

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Attention, changement de salle

Notre colloque aura lieu le lundi 12 avril 2010 à la salle 7-731 et 7-732, au 7e étage de l’hôpital cantonal.

Voilà, je voulais être sure que vous soyez au courant. A bientôt!

L'éthique d'un autre âge...?

Je continue de vous annoncer les colloques de l'Institut d'éthique biomédicale où je travaille, pour ceux qui ne vivent pas trop loin pour cela.

Le prochain aura lieu ce lundi 12 avril, et il sera question d'aspects éthiques de la pratique médicale au 18e siècle.

Nous aurons le plaisir d'accueillir comme orateurs Micheline Louis-Courvoisier et Philip Rieder, qui travaillent tous les deux dans le Programme des Sciences Humaines en Médecine de notre Institut d'éthique biomédicale.

Ils donneront une conférence intitulée:

"Menteur, brutal, indiscret, et pourtant éthique : le médecin avant la biomédecine"

Voici le résumé qu'ils ont donné:

Un médecin a-t-il le droit de manipuler son malade ? De lui inoculer une maladie à son insu ? Ou encore de colporter des nouvelles de ses patients tous azimuts ?

L’éthique occupe une place toujours croissante dans la formation des médecins, conditionnant les pratiques et délimitant étroitement le cadre de la relation thérapeutique. Les praticiens actifs avant les premiers règlements éthiques du XIXe siècle n’avaient pas de tels repères. Leur pratique était-elle alors barbare ? Une série d’anecdotes tirées de la pratique médicale au XVIIIe siècle le laisse penser. La contextualisation de ces gestes nous permettra d’aborder la question du mensonge, de la violence et de l’indiscrétion dans la pratique médicale d’Ancien Régime et de comprendre les raisons qui les rendaient moralement acceptables à l’époque.

Ça aura lieu le lundi 12 avril, de 12h30 à 13h45. C'est aux Hôpitaux Universitaires de Genève, c'est-à-dire ici. Attention, changement de salle: montez au 7e étage, c'est la salle 7-731 et 7-732 (7ème étage Bât. Principal – Médecine Interne - Salle de colloques).

Cette conférence est ouverte à toute personne intéressée. Vous en êtes? Alors à tout bientôt!

Les émotions qu'on ignore

Demandez à quelqu'un de vous faire la liste des cinq sens, à peu près n'importe qui vous les sortira facilement. Reprenez la même personne, et demandez-lui la liste des émotions fondamentales, pas sûr. Et en fait, même si une liste de base existe, elle n'est pas exhaustive et reste en discussion. Elle compte à la base six émotions: la joie, la tristesse, la colère, la peur, la surprise, et le dégoût.

Simpliste? Sans doute. Voici quelques unes des émotions récemment décrites comme 'candidates' à être incluses dans cette liste:

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Vous êtes uniques! (Enfin, en partie...)



Seuls les humains...

Les '...' de cette phrase sont devenu un terrain miné où l'on ne s'aventure que les yeux ouverts au risque de ridicule, ou du moins de démenti, et dans un futur pas si lointain. En tout cas à en juger par le sort des derniers termes que l'on a voulu y mettre. La vidéo qui ouvre ce message, et que l'on trouve ici, illustre très bien ça. Remplir les '...', c'est vouloir affirmer qu'il y a une sorte de saut radical entre les humains et le reste du monde vivant. Mais la nature est -forcément- pleine de degrés. Peut-être faut-il reprendre toute la phrase et en faire: 'Seuls les humains '...' à ce point'.

Solidarité avec les catholiques

On parle beaucoup de l'église catholique ces temps. Et les raisons pour lesquelles on le fait mettent un tas de gens dans une vraie sale situation. Certains l'ont amplement mérité. Mais d'autres, non. Petite pause, donc, le temps d'exprimer une certaine solidarité avec les catholiques. Pas avec l'église catholique, qui n'est pas une personne et donc pas un objet légitime de solidarité. Pas avec ses autorités, qui quoiqu'elles en disent ne sont pas vraiment victimes, mais plutôt démasquées. Non, il s'agit ici de solidarité avec les catholiques: toutes ces personnes ordinaires qui n'ont rien fait de mal, en tout cas pas plus que vous et moi, et qui se trouvent maintenant ... oui, dans une vraie sale situation.

On peut la résumer ainsi. Depuis 10 ans, des scandales successifs entourent des cas d'abus sexuels sur des enfants par des prêtres aux États-Unis, puis dans un nombre croissant de pays dont l'Irlande, l'Allemagne, la France, la Suisse, l'Autriche, la Hollande, l'Espagne, le Brésil, le Canada... On est donc face à un problème mondial; il semble que le nombre estimé de victimes augmente presque tous les jours; bref, c'est vraiment très grave.

Et le plus grave n'est même pas, si l'on ose le dire, qu'il existe dans une église des individus qui se rendent coupables d'actes criminels.

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